Un chemin de dames
Dany Toubiana / Alice Lacharme
– Un monologue à plusieurs voix –
Cette histoire évoque l’avortement,
mais pas que…
Le chemin des dames était le nom que les femmes donnaient au chemin qui les menait à la maison de l’avorteuse. Un chemin que des milliers de femmes ont emprunté à une époque où avorter était un crime passible de peines de prison, jusqu’à la loi Simone Veil qui, en 1975, dépénalisera l’avortement.
L’histoire que nous conte Angèle commence alors que la loi vient à peine d’être votée et qu’elle apprend que sa fille de 15 ans est enceinte. Entre temps présent, souvenirs et flash back, elle déroule une trajectoire personnelle qui la mènera à l’émancipation.
Angèle, c’est aussi la joie et le sens de l’humour chevillés au corps, un regard pétillant et critique sur le monde qui l’entoure…Nous sommes à Aigues Mortes, dans le sud de la France. La famille d’Angèle s’est installée dans la petite ville après avoir émigré d’Italie avant la guerre… Dans les années 50, à 15 ans et demi, Angèle épouse Ricardo, dans un mariage arrangé par ses parents. À 24 ans, elle est déjà mère de 5 enfants. Elle s’est aussi “arrangée” deux fois avec Lalla Awina, l’avorteuse qui vit près des Salins, l’Autre que l’on ne nomme pas…
Texte : Dany Toubiana et Alice Lacharme
Mise en scène : Dany Toubiana
Jeu : Alice Lacharme
Assistante mise en scène / Images : Frédérique Renda
Lumières : Dominique Martigne
Chef de coeur / Chanteur : Nicolas Leguet
(En association avec le choeur “Pérégrines” / 2 chanteuses en alternance)